J’avais discuté avec un ami lors d’une session ski des descentes en VTT qu’organisait la station pour fêter la fermeture des pistes. Il m’avait eu l’air plus qu’intéressé par le concept, j’ai donc mis ça dans un coin de ma tête. Le temps a passé entre temps jusqu’à ce que je tombe un matin sur l’annonce du concours en question pour cette année.
Je lui envoie donc un mail pour le prévenir que c’était pour bientôt et qu’il lui suffisait de s’inscrire. L’idée ne m’avait pas effleuré de le faire moi même : trop casse-cou à mon goût.
Et là il m’appelle un ou deux jours après, sans même avoir lu mon mail pour prendre des nouvelles au retour de mon voyage. Je lui explique que la course a lieu bientôt, et lui, ravi me dit “on va trop s’éclater”, m’incluant directement dans le truc. J’essaie d’expliquer que je me le sens moyennement mais trop tard, je suis embarqué dedans.
On se retrouve finalement à 4 au total pour l’occasion.
Première descente
La compétition se déroule sur deux jours (je n’en ai fait qu’un des deux). On commence par la descente de la station Ax 3 domaines en vélo sur la neige. On commence le matin par deux descentes des oeufs jusqu’à Bonascre.
J’avais loué un bon vélo de descente sur place. La quasi totalité des participants a des vélos suspendus, le reste des descentes étant particulièrement “tape-cul”. Par contre, pour être tout à fait clair, je n’avais jusque là jamais fait la moindre descente un peu raide en vélo, tout au plus quelques petits chemins un peu plats en VTT.
Me voilà en haut de la station avec mon vélo en compagnie de 160 autres concurrents. Je n’ai pas la moindre idée de comment on descend et de comment on tourne sur la neige. Pour moi ça a donné ça :
La moitié du parcours était faite de neige bien glacée et ça restait tenable. Par contre, très compliqué de tourner. Il n’y a pas vraiment de super technique pour la descente sur neige c’est forcément galère. On peut quand même bien se mettre sur l’arrière et relâcher la prise sur le guidon, laissant la roue partir où elle veut. Plus facile à dire qu’à faire.
A mi-parcours, les roues s’enfonçaient dans la neige, et des ornières se creusaient. J’ai coupé parce que c’était moins intéressant de nous voir pousser le vélo et courir derrière. Les gamelles étaient nombreuses au moment de la transition, comme on peut le voir sur la vidéo.
Sinon, vu du côté de quelqu’un qui gère un peu, Just l’ami qui m’a embarqué là dedans, qui s’est classé dans le premier tiers, sans la moindre chute sur la première descente, ça donne ça :
Seconde descente
Je n’ai malheureusement pas filmé celle-là (oublié de lancer la caméra). Je vous montrerai demain ce que ça donne sur des chemins.
Un bon repas au restaurant pour tous les participants était inclus avec une tartiflette régénératrice !
La suite au prochain épisode (demain quoi).