Les trois cascades de Faarumai
Réveil aux aurores (5h en gros) par des coqs en furie, de gros camions et des scooters sans anti-parasites. Tout le monde se lève tôt ici, et de gré ou de force je ne ferai pas exception. Le temps est splendide ce matin, cela promet de belles excursions, après avoir déposé les petits à l’école et Caro au travail, direction la côte est. Une petite heure de voiture avancer de s’enfoncer un peu dans les terres. Les gens disent tous bonjour, des poules et des chiens traversent la route quand on passe. On finit par arriver au départ de la randonnée.
On s’enfonce dans une forêt de bambous, enjambe les chaînes qui bloquent le pont (après avoir demandé aux gendarmes qui en descendaient). Un petit quart d’heures de marche à travers la jungle nous emmène jusqu’aux différentes cascades. Des fleurs et des fruits partout.
Une fois en bas, on s’arrête à un petit stand juste à côté du départ de la balade pour s’acheter des cocos glacées. Un petit coup de machette et une paille plus tard, dégustation ! Ils les ramassent un peu plus vertes pour ça, la couche de chair à l’intérieur est très fine et la coco rafraîchissante.
Le trou du souffleur
Non loin de là se trouve le trou du souffleur. Il s’agit en fait d’un lava-tube (je reviendrai là dessus une prochaine fois). Un conduit naturel part de la mer et forme une cavité qui se rétrécit. Quand les vagues s’engouffrent dedans, l’air se compresse et surgit de petits trous situés plus haut, un côté terre qui souffle de l’air et un côté mer qui souffle de l’eau. Rien ne vaut une vidéo pour visualiser la chose.
C’est ma toute première vidéo à la go pro, soyez indulgents. Des surfers s’amusent à côté, juste à côté des rochers.
La pointe Venus
On y est passé en coup de vent, il s’est mis à pleuvoir des cordes. Comme la plupart des plages de Tahiti, le sable y est noir. Il y a un nombre impressionnant de surfers autour, on y reviendra plus tard.
Sortie avec les enfants
Ce soir c’est sortie en famille ! Les petits s’accrochent à “tonton Vincent” (les garçons s’appellent tous tonton et les filles tata ici) pour le trajet. On arrive sur la jetée où des gens s’entraînent à la danse hawaïenne au son du ukulélé.
Il y a des restaurants plein la place, on s’arête à un qui fait des sushis. J’aime bien me confronter de temps en temps à ce que je suis supposé ne pas trop aimer, en l’occurrence du poisson. Une énorme assiette arrive : tartare de poisson à la coco, salade de concombres, coco, citron, poisson cru et Mahi Mahi (daurade coryphène) sauce vanille et riz à l’ail. J’ai adoré mais l’assiette était gargantuesque, je suis reparti bien plein mais pas ballonné du tout !